Père Henri Chaix
« Disposition par laquelle un homme devient bon et par laquelle son œuvre est rendue bonne.» C’est ainsi qu’Aristote définit la vertu dans son Éthique à Nicomaque. Hans Urs von Balthasar nous alerte pourtant : « Ce n’est pas l’homme qui définit la grâce indéfinie, mais c’est la grâce (…) qui doit définir l’homme en soi indéfini.» Quelles sont donc les articulations entre l’agir vertueux et la grâce ? Quelles connexions peut-on établir entre les diverses formes de vertus ? Répondre à ces questions sera
l’enjeu de ce cours.